I prigionieri Olimpici ancora in carcere
Pubblichiamo la denuncia di Reporters Senza Frontiere riguardo alle decine di “prigionieri Olimpici” ancora in carcere in Cina.
Reportes sans frontières, 31 luglio 2009
Avant et pendant les Jeux olympiques de Pékin 2008, des dizaines de journalistes, blogueurs, militants des droits de l’homme chinois ont été arrêtés, placés en résidence surveillée ou expulsés de Pékin. Les JO sont terminés, nous demandons la libération de ceux restés dans les geôles chinoises !
Hu Jia a été condamné, le 3 avril 2008, à trois ans et demi de prison, pour avoir publié des articles sur des sites internet et répondu à des interviews de journalistes étrangers. Il critiquait notamment la situation de la liberté d’expression avant les Jeux olympiques. Hu Jia a été arrêté, le 27 décembre 2007, pour “incitation à la subversion au pouvoir de l’Etat” avant d’être jugé, le 18 mars 2008, par le tribunal de Pékin. Le 8 mai, Hu Jia a été transféré vers le centre de détention de Hubai à Tianjin (200 km à l’est de Pékin), où il est détenu dans des conditions difficiles. Sa femme, Zeng Jinyan, et leur jeune fille sont en résidence surveillée à Pékin.
Yang Chulin : Principal initiateur de la campagne “Nous voulons les droits de l’homme, pas les Jeux olympiques”, Yang Chunlin a été condamné, le 24 mars 2008, à une peine de cinq ans de prison suivie de deux années de privation de ses droits civiques par le tribunal intermédiaire de Jiamusi (Nord-Est), pour “incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat”. Il a été maltraité en prison.
Yu Changwu et Wang Guilin : Les militants Wang Guilin et Yu Changwu sont détenus pour avoir participé à la campagne de Yang Chunlin “Nous voulons les droits de l’homme, pas les Jeux olympiques”. Wang Guilin a été condamné, le 28 janvier 2008, à 18 mois de rééducation par le travail. Quant à Yu Changwu, il est détenu au secret jusqu’à ce jour.
Du Daobin : Le 21 juillet 2008, l’écrivain Du Daobin a été arrêté à Yingcheng par les autorités de la province de Hubei (centre du pays). La police locale semblait redouter ses prises de position à l’approche des Jeux olympiques. Reconnu coupable “d’incitation à la subversion de l’Etat”, il avait été condamné le 11 juin 2004 à trois ans de prison, assortis d’une période de résidence surveillée de quatre ans. Du Daobin a publié sur Internet de nombreux essais en faveur de la démocratie et une plus grande liberté d’expression en Chine. Il a activement demandé la libération de Liu Di, une étudiante emprisonnée en 2003 pour avoir publié des textes appelant à la démocratie en Chine sur des forums en ligne.
Wang Guilan : Le 28 août 2008, Wang Guilan, pétitionnaire et militante des droits de l’homme, a été condamnée à quinze mois de rééducation par le travail pour avoir accepté de répondre à une interview téléphonique d’un journaliste étranger, un mois auparavant. Le 28 février 2008, Wang Guilan avait été arrêtée à Pékin suite à la parution d’une lettre ouverte sur la situation des droits de l’homme avant les JO, recueillant plus de 12 000 signatures. Depuis le 17 avril, Madame Wang était placée dans un centre de détention de la province du Hubei, afin d’empêcher toute action de sa part pendant les Jeux olympiques. Wang Guilan est actuellement détenue à Enshi, dans le Hubei. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises depuis 2001.
Zhang Wenhe : Le militant démocrate Zhang Wenhe a arboré, en octobre 2007, dans les rues de Pékin, une banderole portant l’inscription “Nous voulons les droits de l’homme et la démocratie, et non pas des JO fascistes”, ce qui lui a valu d’être arrêté par les autorités. Il a été interné de force dans un hôpital psychiatrique.
Zheng Mingfang : La militante des droits de l’homme, Zheng Mingfang, a été envoyée pour deux ans dans un camp de rééducation par le travail, début avril 2008, pour une lettre ouverte publiée sur les Jeux olympiques. Arrêtée par les autorités pékinoises, le 29 février 2008, peu avant une session parlementaire, Zheng Mingfang serait détenue dans le district de Xian, à Tianjin (est de Pékin). Elle souffre d’un début de cécité et aurait été malmenée lors de sa détention. Le mari de Zheng a témoigné des méthodes utilisées par les autorités depuis l’arrestation pour l’empêcher de communiquer avec les étrangers, “condition sine qua non à la remise en liberté de Zheng”, selon les fonctionnaires de police locaux.
Chen Guangcheng : L’avocat non-voyant Chen Guangcheng purge une peine de 4 ans et 3 mois de détention dans la prison de Linyi dans la province du Shandong (Sud). Il a été condamné pour avoir intenté une action en justice contre les autorités locales au sujet d’une campagne de stérilisation et d’avortements forcés. A la veille des Jeux paralympiques de Pékin, les autorités chinoises avaient bloqué les téléphones portables des proches de Chen Guangcheng. Le contrôle exercé par la police concerne les habitants de son village ainsi que son avocat, Li Fangping. Plusieurs journalistes étrangers ont été empêchés de rencontrer sa famille.
Dhondup Wangchen et Jigme Gyatso : Dhondup Wangchen, réalisateur d’un documentaire sur le Tibet, et Jigme Gyatso, son ami et cameraman, sont détenus depuis mars 2008 pour avoir recueilli des témoignages de Tibétains, notamment dans la région de l’Amdo. Leur documentaire intitulé Leaving Fear Behind (www.leavingfearbehind.com) a été diffusé clandestinement pendant les Jeux olympiques de Pékin. Des Tibétains de la région de l’Amdo y expriment leur point de vue sur le dalaï-lama, les Jeux olympiques et la loi chinoise. Dhondup Wangchen serait détenu à la prison de Ershilipu, dans le Xining, où son beau frère a tenté de le rencontrer mais sans succès. Jigme Gyatso, quant à lui, aurait été vu pour la dernière fois au centre de détention de la ville de Kachu, dans la province du Gansu.
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